C’est la première réaction internationale aux événements qui ont émaillé la journée électorale de ce dimanche 22 mars en Guinée. Et elle est de Fabien Offner, chercheur au Bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. A propos des allégations relatives au fait que la répression des anti-scrutin aurait fait une dizaine de victimes, parmi les manifestants, il invite les autorités guinéennes à faire la lumière sur les accusations qui sont portées sur contre les forces de sécurité.
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En substance, le chercheur a déclaré:
« Les autorités guinéennes doivent enquêter de manière approfondie sur le recours présumé à une force excessive par les forces de sécurité ; ce qui aurait fait une dizaine de morts et blessés dont certains par balle hier 22 mars, jour du référendum mais aussi les jours précédents.
Si ces informations se confirment, ce ne serait pas la première fois que les forces de sécurité se rendent responsables de telles pratiques. Les Guinéens doivent pouvoir organiser des manifestations sans que les forces de sécurité ne fassent usage d’une force disproportionnée et excessive.
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Les enquêtes doivent révéler comment ces personnes sont mortes. S’il s’agit de crimes, les auteurs doivent être identifiés et poursuivis devant les tribunaux».
La déclaration