Le dernier bilan des violences post-électorales, à la suite du double scrutin du 22 mars 2020, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) l’établit à 109 morts dont 66 uniquement dans les événements de ces derniers jours à N’zérékoré. Des crimes que le mouvement anti-troisième mandat impute au président Alpha Condé et à son camp. D’autant que rappelle-t-il, le 24 octobre 2019 dans le journal français »Le Monde », le chef de l’Etat avait déclaré: « Dans les autres pays où il y a de nouvelles constitutions, il y a eu beaucoup de manifestations, il y a eu des morts, mais ils l’ont fait« . Il y avait donc préméditation, c’est du moins la déduction du FNDC. Qui, en conséquence, exige une commission internationale d’enquête sous l’égide des Nations unies pour « faire toute la lumière sur les crimes commis pendant les manifestations contre le changement de constitution« .
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