Les affrontements dont N’zérékoré, la capitale de la région sud du pays a été le théâtre il y a quelques jours, ne passent toujours pas. Estimant que de graves violations des droits humains ont été perpétrées à l’occasion, le Collectif régional des organisations de défense des droits de l’homme exige ainsi l’ouverture très prochaine d’un procès sur ces événements. Un procès suivant une procédure équitable, précise le Collectif.
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« D’après nos enquêtes menées sur le terrain dans certains quartiers de la commune urbaine de N’zérékoré, de graves atteintes et de violations des droits de l’homme ont été constatées », a tout d’abord relevé Me Théodore Michel Loua, le porte-parole du Collectif, dans une déclaration rendue publique ce samedi 28 mars 2020. Violations à la suite desquelles, poursuit-il, le Collectif « exige des autorités judiciaires l’ouverture rapide d’un procès équitable tout en observant le principe d’impartialité et d’indépendance dans le traitement des dossiers ».
Outre l’exigence d’un procès, le Collectif demande également l’ouverture d’une enquête judiciaire afin d’identifier les « auteurs de l’inhumation des victimes dans une fosse clandestine, sans le consentement des parents».
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De N’zérékoré, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.cim
Tél:+224622783505