Dans le secteur tertiaire, l’impact du COVID-19 sur les salons de coiffure est énorme. Les mariages et autres cérémonies de réjouissance étant interdits, beaucoup de ont baissé les rideaux. Les quelques rares qui s’ouvre quotidiennement peinent à se trouver des clientes.
« Nous ne travaillons presque plus. Avant cette pandémie, on pouvait avoir plus d’une dizaine de clientes par jour, aujourd’hui, nous n’en avons pas plus de deux », explique Tiranké Kaba, gérante d’un salon de beauté situé au rondpoint de Kefina. Pourtant, dit-elle, cette période se doit prospère dans leur secteur : « l’année passée, avec le nombre de mariages, le salon pouvait générer plus de 300.000 GNF par jour. » D’habitude, ce salon est toujours bourré de filles, venues se tresser, se maquiller ou accompagner leurs copines et causer à l’occasion. A l’heure qu’il fait, seules la patronne et ses stagiaires y sont régulière.
Au grand salon de coiffure de Farako, une autre esthéticienne indique : « nous venons au travail chaque matin parce que nous aimons notre métier, sinon nous n’avons eu une seule cliente depuis des semaines. »
En conséquence, elle demande de l’aide aux autorités : « il faut que le gouvernement nous assister en cette période de crise sanitaire, sans quoi beaucoup de salons resteront fermés même après le COVID-19. »
Depuis Kankan
Michel Yaradouno pour le djely. Com
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