Les musulmans de Guinée à l’instar de leurs coreligionnaires du monde ont entamé le jeûne ce vendredi 24 avril 2020. Au deuxième jour de cette période d’abstinence, de pardon, de don et de repentance, notre rédaction a rencontré Bourama Banbassid Camara, juriste diplômé à l’université de Damas en Syrie et directeur des stratégies du développement du Secrétariat des affaires religieuses. Il nous explique l’importance du jeûne et de la prière pour les fidèles musulmans.
«C’est le mois où dieu a fait descendre le coran. Contrairement à ce que d’aucuns disent, tous les jours du ramadan sont égaux, aucun jour du ramadan n’est supérieur à un autre. C’est pour cela que Dieu a dit que c’est le mois de la repentance.
La prière et le jeûne sont deux pliés indissociables pour les musulmans. Le jeûne renforce la foi du musulman. Il lui permet d’être proche de dieu, il lui permet de se purifier, il contribue fortement a effacé ses pêchés si toutefois son jeûne est accepté par Dieu. Il ne suffit pas simplement de jeûner, mais de le faire correctement. Pour cela, il ne faut pas jeûné sans prier. C’est deux choses font parties des cinq piliers de l’islam et on ne peut pas les séparer.
Celui qui jeûne et qui ne prie pas, se fatigue. Son jeûne ne sera pas accepté par Dieu. Au-delà de la prière, il faut s’éloigner de tous les interdits de Dieu en période de jeûne. Le mieux, c’est ne pas s’en approché même en dehors du ramadan. Alors, si un musulman jeûne sans prier Dieu n’acceptera pas son jeûne. Donc, jeûner sans faire ses prières, c’est perdre son temps »
Ibrahima Kindi BARRY
