Après les sept victimes tombées ce mardi en marge des manifestations enregistrées à Coyah, Dubréka et Kamsar, les réactions d’indignation pleuvent de partout. On en a notamment de la part d’anonymes sur les réseaux sociaux. Mais il y a également des politiques dont l’ancien chef de file de l’opposition. Pour Cellou Dalein Diallo, comme pour les tueries précédentes, celles de ce mardi sont imputables en premier lieu au chef de l’Etat. Dans une publication qu’il a faite sur les réseaux sociaux, il estime que la spirale ne s’arrêtera que quand Alpha Condé aura quitté le pouvoir. Autrement, « rien ne le retient« , assène Cellou Dalein Diallo.
Quant à lui, le leader de l’Union des forces républicaines (UFR) se dit choquer. Sidya Touré rajoute: « la violence d’Etat est absolument acceptable »
https://twitter.com/SidyaOfficiel/status/1260284906451668992
Lansana Kouyaté, lui aussi, ancien premier ministre et président du Parti pour l’espoir et le développement national (PEDN) est moins virulent, mais tout aussi indigné. Pour lui, ce qui s’est passé à Coyah, Dubréka et Kamsar atteste juste de la préférence par le régime de la confrontation et de la domination dans la gestion des crises. Autrement, dit-il, il « aurait juste suffit d’écouter les citoyens et renforcer le dispositif à la sortie de Dubreka et de Coyah ». Enfin, le leader du PEDN rejoint ceux qui pensent que ces « crimes ne devront rester impunis« .