Au total, ce sont 14 organisations de défense des droits de l’homme qui signent la déclaration. Une déclaration dont le contenu, sans équivoque, appelle à la fin de la « chasse aux opposants et aux activistes des droits humains« . Naturellement, les auteurs prennent en charge les manifestations du mardi 12 mai à Coyah, Dubréka et Kamsar et dont la gestion par les services de sécurité s’était soldée par la mort d’au moins 7 personnes. A propos, les organisations de défense des droits humains exigent l’ouverture immédiate d’une information judiciaire susceptible de permettre de faire la lumière sur les violences commises à l’occasion. Au-delà, elles dénoncent la traque dont les responsables et militants du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) continuent de faire l’objet de la part des autorités. Une traque à laquelle elles appellent les autorités guinéennes à mettre la fin, tout en sollicitant la libération de ceux qui sont déjà arrêtés.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration commune