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EPU : examen et validation des recommandations issues du dernier passage de la Guinée devant le Conseil des droits de l’homme

Le ministère de la Citoyenneté et de l’Unité nationale a organisé ce mercredi  03 juin 2020, l’atelier de concertation autour des recommandations formulées à la Guinée, lors de la présentation, en janvier dernier, du troisième rapport sur l’Examen périodique universel (EPU). Le pays devant faire parvenir la réponse qu’il réserve à chacune des recommandations, le ministère avait initié cet atelier en vue d’associer l’ensemble des parties prenantes (ministères, société civile et partenaires techniques et financiers) à la démarche de réponse. La cérémonie d’ouverture a connu la présence, outre le ministre Mamadou Taran Diallo, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamadou Lamine Fofana, ainsi que le représentant-pays du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Patrice Vahard, représentant lui-même, le représentant résident du système des Nations unies en Guinée. 

A l’issue du passage de la Guinée, du 18 au 23 janvier dernier, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à Genève (Suisse), pour la présentation du troisième rapport sur l’Examen périodique universel (EPU) quelques 213 recommandations lui avaient été faites. Et la délégation avait sollicité le temps d’une concertation avec les différents acteurs impliqués dans la gestion de la question des droits de l’homme, avant la transmission des réponses du pays, en ce mois de juin à l’occasion de la 44ème session du Conseil. “Il se dégage de l’examen que beaucoup de ces recommandations sont répétitives, puisque déjà faites et appréciées par la Guinée depuis 2015. Par conséquent, les réponses à fournir ne porteront que sur les nouvelles recommandations à accepter ou à noter (noter=rejeter », a rappelé le ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. De fait, des 213 recommandations, seules 23 nécessitaient qu’on y apporte des réponses, les autres ayant déjà été appréciées.

Le ministre Mamadou Taran Diallo en a néanmoins profité pour se prononcer sur la question des droits de l’homme dans le pays. “La vie et les droits des citoyens sont sacrés“, fait-il remarquer. Avant de mettre en garde les acteurs notamment politiques de tous les bords: “la vie et les droits des Guinéens ne sont pas un capital à marchander ou à sacrifier sur l’autel de quelques ambitions que ce soient”. Tout au contraire, préconise-t-il: “Il est du devoir de chacun d’entre nous de veiller à ce qu’ils soient jalousement préservés”. D’autant qu’à l’en croire: “La liberté, la sécurité et la justice sont des valeurs non antinomiques qui doivent être pérennes et permanentes dans le comportement, la formation et l’éducation citoyenne”.

Quant à lui, le représentant-pays du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), au nom du représentant résident du SNU en Guinée, a d’abord salué “l’heure initiative du gouvernement guinéen de dialoguer avec l’ensemble de ses partenaires sur la question centrale des droits de l’homme“. Patrice Vahard qui note par ailleurs que la “plupart des recommandations anciennes et nouvelles trouvent un ancrage non seulement dans le PNDES et les ODD, mais également dans les politiques et plans de riposte adoptés et mis en oeuvre par le Gouvernement guinéen dans le cadre de la riposte au Covid-19“. “Après l’adoption des recommandations que vous jugerez pertinentes pour la paix, la stabilité et le développement et les droits de l’homme en Guinée, le système des Nations unies en Guinée sera à vos côtés pour la mise en oeuvre“, assure enfin M. Vahard.

Enfin, avant de lancer l’atelier proprement dit, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamadou Lamine Fofana, a invité les participants à travers avec objectivité et sur la foi des réalités. « Il ne faut dire que ce qui s’est passé parce qu’ils sont plus informés que nous qui conduisons la délégation. Ils ont plusieurs sources d’informations dont ce qu’on appelle les rapports parallèles qui viennent des ONG qui leur disent exactement la situation de certaines questions qui se passent dans le pays que le gouvernement a souvent tendance à rejeter », suggère-t-il.

Hawa Bah

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