Nous le disions précédemment. Après Badra Koné, désormais ex-secrétaire national à la Jeunesse du parti, c’est ce jeudi 4 juin, Docteur Hadja N’Gamet Camara, membre du Bureau politique national, qui a aussi remis sa lettre de démission de l’Union des forces républicaines (UFR). Faut-il y voir une dynamique de fond ou tout simplement des événements relevant de la vie ordinaire de tout parti politique ? Le vice-président de la formation politique, Boubacar Barry ne répond à cette question, mais trouve ces différentes démissions n’ont en tout cas aucun impact sur la stabilité et la cohésion du parti ainsi que sur la capacité de mobilisation de celui-ci.
Boubacar Barry joint par notre reporter, commence par confirmer la démission de Hadja N’Gamet. « Effectivement, elle a adressé une lettre de démission au président du parti. Elle évoque des raisons de convenances personnelles ». Des raisons auxquelles le vice-président préfère s’en tenir pour l’instant. « Parce qu’aucun autre motif n’est mentionné dans la lettre », se justifie-t-il. Cette dernière démission n’a toute fois, à l’en croire « rien à voir avec les précédentes démissions ». « On est arrivé à un stade où chacun se déterminera en fonction de ses convictions », assure-t-il sans autre forme de précision.
Quant à l’impact éventuel de ces départs, il relativise. D’autant que rappelle-t-il, depuis la création du parti, des départs non moins importants, il en a enregistrés. Makalé Traoré, Hadja Saran Daraba, Ousmane Kaba, Maurice Zobgélémou ou encore Baïdy Aribot étaient tous du Bureau exécutif de l’Union des forces républicaines (UFR), rappelle-t-il en effet. « Ceux qui sont convaincus resteront mais des individualités partiront toujours. Cela n’affectera en rien le parti. Car elles ne partent pas partis avec les structures du parti encore moins avec les sections », estime Boubacar Barry. Qui insiste même sur ce point : « si c’est un individu qui décide de partir cela n’affecte en rien le parti ».
Ibrahima Kindi BARRY