Alors que la participation ou non à l’élection présidentielle prévue à la fin de l’année commence à alimenter les débats politiques en Guinée, le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, pose ses conditions. Ce, quelques heures après une sortie médiatique du responsable de la communication du parti, François Bourouno, qui a indiqué que le PEDN sera dans la course pour la présidentielle de 2020.
Par un message posté sur les canaux digitaux de l’ancien Premier ministre guinéen, le PEDN a listé un certain nombre de conditions qui devraient être réunies pour que la formation politique prenne part au scrutin.
Se disant conforme à ses conditions, le parti a listé « les points suivants pour toute marche vers les présidentielles :
– La clarification sur la constitution en vigueur, celle de 2010 étant celle qui est valable
– La non participation du Président sortant, la constitution ayant verrouillé le nombre de Mandat
– Le toilettage du fichier électoral
– la libération de tous les prisonniers sociopolitiques
Toute autre déclaration sur la participation aux élections présidentielles ne saurait engager le PEDN ».
Cette mise au point du parti de Lansana Kouyaté intervient également quelques jours après la sortie du président du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), Ousmane Kaba, qui a déclaré être prêt à affronter le président Alpha Condé qui a fait changer la Constitution afin de pouvoir se représenter pour un troisième mandat à la tête de la Guinée. Une sortie qui alimente une vive polémique au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), le mouvement qui se bat contre une nouvelle candidature du président sortant, dont il est membre.
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