Tous les honneurs de l’armée et de l’Etat algérien ont été réunis pour accueillir sur le tarmac ce vendredi les restes de 24 combattants algériens tués au début de la colonisation française au XIXe siècle.
Paris, dans un geste d’apaisement, a accepté de restituer à l’Algérie les restes très symboliques de ces hommes morts et décapités pour s’être battus pour l’indépendance de leur pays.
Ces Chouhada, ou martyrs, dont les cranes, seuls restes qui subsistent, et conservés jusqu’alors au Muséum d’Histoire naturelle de Paris, vont être enterrés dimanche, jour anniversaire de l’Indépendance.
Les cercueils ont été accueillis par le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le chef d’état major des armées.
« Ce geste s’inscrit dans une démarche d’amitié et de lucidité sur toutes les blessures de notre histoire« , a commenté ce vendredi l’Elysée.
Mais ce n’est pas assez pour Alger, qui voudrait rouvrir avec la France le dossier des « Disparus » pendant la Guerre d’Indépendance, entre 1954 et 1962.