A la déclaration de manifestation pour le 20 juillet 2020 que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) leur a adressée, les mairies de Ratoma et de Matam ont opposé une fin de non-recevoir. Dans leurs lettres-réponses, les deux municipalités de la capitale guinéenne évoquent non seulement le non-respect des délais légaux fixés par l’article 622 du Code pénal ; mais aussi, signe qu’elles n’entendent pas autoriser de sitôt une manifestation des opposants au régime du président Alpha Condé, elles préviennent que l’Etat d’urgence sanitaire décrété pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus en Guinée, impliquant pour tous les citoyens le respect scrupuleux des mesures barrières, est encore en vigueur. Ci-dessous les lettres-réponses adressées au mouvement anti-troisième mandat.