C’est dans une déclaration rendue publique ce mercredi 22 juillet 2020 que le Collectif régional des organisations de défense des droits de l’homme de la Guinée forestière a fait part de son indignation. Il dénonce la libération sans aucune forme de procédure en la matière des 14 citoyens interpellés lors des récentes manifestations survenues à Beyla et incarcérés pendant quelques jours à la maison centrale de N’Zérékoré. Ce collectif régional des organisations de défense des droits de l’homme prend pour responsable le procureur près du Tribunal de première instance (TPI) de N’Zérékoré, mais pointe également du doigt les autorités administratives pour leur ingérence dans les affaires judiciaires.
Le 15 juillet dernier, les citoyens du district de Dabadou, village situé à une dizaine de kilomètres de la commune urbaine de Beyla, avaient protesté contre l’interpellation du président de leur district. Lors de cette manifestation, le palais de justice a été vandalisé et des personnes blessées. 14 présumés responsables de ces violences avaient été interpellés puis transférés à N’Zérékoré où ils ont finalement été libérés sans procès. Ci-dessous la déclaration faite à cet effet par le Collectif régional des organisations de défense des droits de l’homme de la Guinée forestière.

