Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) alerte sur le risque d’explosion de la pandémie du COVID-19 à l’occasion de la célébration de la fête de la Tabaski dont la prière collective est exceptionnellement autorisée, des regroupements sont constatés par endroit dans la soirée de ce mercredi 29 juillet 2020 devant certains fours de pain à Conakry. Ce, sans aucun respect des gestes barrières.
C’est le cas notamment à Petit Simbaya, dans la commune de Ratoma, où en prélude au jeûne musulman de la journée d’Arafat qui se tient la veille de la fête de Tabaski et qui correspond à ce jeudi 30 juillet, des fidèles sont sortis ce soir pour chercher du pain qu’ils comptent manger cette nuit. Si quelques uns se tiennent à l’écart, en respectant la distanciation sociale, la plupart la foule au sol.
Pourquoi le jeûne d’Arafat
Dans la tradition musulmane, le jeûne de cette journée permet d’obtenir l’expiation des péchés de l’année antérieure et de l’année à venir. Le jour d’Arafat symbolise l’anniversaire de la révélation du dernier verset du Coran. À l’aube de ce jour, les pèlerins musulmans accomplissant leur deuxième journée de pénitence à la Mecque, se dirigent, à partir de Mina, vers une colline voisine appelée le mont Arafat.
Hawa Bah