Le processus d’évaluation pour les examens nationaux de fin d’année se poursuit, avec ce mardi 25 août le lancement des épreuves du baccalauréat unique session 2020. Ils sont au total 5 135 candidats dont 2 056 filles, répartis sur 13 centres à affronter le baccalauréat unique session 2020 au compte de la préfecture de Kindia.
C’est l’école primaire de Manquepas qui a abrité la cérémonie de lancement officiel des premières épreuves à Kindia. Outre le directeur préfectoral de l’Education et sa suite, la cérémonie de lancement a connu la présence des autorités du gouvernorat de Kindia.
Dans l’ordre des interventions, le délégué national par ailleurs cadre à la DPE de Boké a sollicité des surveillants la responsabilité tout au long de la surveillance dans son centre. Soriba Yattara indique en substance : « Vous êtes là pour mettre les candidats dans les meilleures conditions de travail. Donc ils ne doivent pas être terrorisés, mais ne soyez pas complaisants, empêchez-les de frauder ».
Espérant que les surveillants sont suffisamment informés sur le code de bonne conduite, il les a invité à ne pas donner un impact négatif au déroulement du processus.
Doman Traoré, directeur de cabinet au gouvernorat de Kindia, représentant la gouverneure de la région administrative de Kindia à la cérémonie a invité les candidats à compter sur leurs propres efforts pour leur admission à cet examen. « Chacun doit compter sur ses efforts, parce que si nous voulons avoir les meilleurs cadres de demain, c’est important qu’on ait les meilleurs élèves aujourd’hui ».
Ousmane Aissata 1 Camara, directeur préfectoral de l’éducation de Kindia, note un sentiment de satisfaction quant au déroulement du processus d’évaluation dans sa juridiction. « Je vous avoue que les choses se passent très bien. Il n’y a pas de fausses notes au niveau des candidats comme au niveau des surveillants », s’est-il félicité.
Il faut rappeler que pour l’examen d’entrée en 7ème année, les taux de réussite dans la préfecture de Kindia sont de 40,49% pour l’enseignement général et 33,65% pour l’enseignement franco-arabe.
Balla Fakoly, Kindia pour Ledjely.com