Elle vient de s’achever. La plénière tant attendue du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui se tenait à son siège de Kipé Dadia, dans la commune de Ratoma, vient de prendre fin. A l’arrivée, le mouvement qui examinait notamment le sort des partis politiques ayant pris la décision de prendre part à la présidentielle d’octobre prochain, dit prendre acte de ce choix. De même qu’il prend acte, dit-il, de leur « retrait volontaire » du mouvement. Car pour le front anti-troisième mandat, le scrutin présidentiel ne vise (justement) qu’à blanchir le coup d’Etat civil de troisième mandat.
Des termes utilisés dans la déclaration qui sanctionne la rencontre, on peut supposer que les débats ont été âpres. Visiblement, se sont affrontés d’un côté, les tenants d’une application rigoureuse des principes qui régissent le mouvement, et de l’autre, ceux d’un certain réalisme. Ainsi, le mot exclusion n’est pas utilisé en tant que tel. A la place, on emploie « retrait volontaire » des partis politiques ayant choisi de participer au scrutin. Mais sur le principe, le FNDC continue à ne pas avaliser le scrutin d’octobre. Du moins, du bout des lèvres.
Le FNDC réaffirme sa détermination à poursuivre son combat contre le troisième mandat afin d’instaurer une véritable culture d’alternance politique en Guinée.
Pour le reste, le FNDC dit inviter les citoyens animés par l’esprit du mouvement à rejoindre la lutte contre un troisième mandat du président Alpha Condé.
A préciser que les partis politiques dont le sort était à l’examen n’étaient pas représentés à ladite plénière.
Nous y reviendrons
Thierno Diallo