Ils sont 75 journalistes guinéens des médias publics et privés à suivre une formation sur une élection présidentielle transparente apaisée. Cet atelier de formation vise à outiller les journalistes concernés des techniques de couverture du processus électoral sans violences.
« Au moment où les premières violences du processus électoral ont éclaté, cette formation vient à point nommé pour affuter les armes pour distiller les messages. Si les compétitions électorales sont des leviers de la démocratie, elles ne doivent en aucun cas être des moyens de mettre en péril la paix. La formation d’aujourd’hui n’est qu’une première étape d’une série d’activités qui est mise en place par la Maison de la presse en partenariat avec le Système des Nations-Unies pour une élection apaisée », a expliqué Amadou Tam Camara président du conseil d’administration de la maison de la presse.
Pour cette formation des hommes de médias, les organisateurs sont dans la dynamique de parler le rôle que doivent jouer les journalistes pour la prochaine échéance électorale sans violence. Le président de la Haute autorité de la communication (HAC) n’a pas manqué de souligner ce rôle des journalistes. « D’après ce que j’ai entendu, je ne pourrai qu’apprécier, au nom de la HAC, pour que les élections se déroulent dans un climat apaisé et dans les meilleures conditions possibles. Les acteurs politiques ont leur rôle à jouer. Il y a ceux qui veulent se maintenir au pouvoir et il y a ceux qui veulent y accéder. Tous les arguments sont permis et possibles, sauf ceux qui sont susceptibles de porter atteinte à notre dignité, à notre fonction. Je voudrai donc interpeller les journalistes que nous sommes, de faire un travail exemplaire ; les valeurs de paix, des comportements professionnels », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.
Aliou Diallo