Si dans le secteur Sanoyah-Rails, notamment dans les bureaux de vote 1 et 2 de l’école franco-arabe, l’accès est permis aux militants de s’arrêter aux alentours pour observer le processus de dépouillement , tel n’est pas le cas à Sanoyah-Dispensaire à la maison des jeunes, où le dépouillement se déroule sous une haute surveillance sécuritaire.
Arrivée sur les lieux, notre reporter à constaté la forte présence des agents de l’USSEL qui ne veulent pas sentir la présence de personne d’autres, ni les militants, ni les journalistes. « Nous avons reçu les ordres de ne recevoir personne, même la presse », a dit un agent avec un ton imposant.
Et son camarade qui était à côté de lui de renchérir : « Chef, dégageons le groupe qui est de l’autre côté. Qu’ils quittent complètement ! »
Un autre agent ajoute : « lls disent qu’ils vont jeter des cailloux contre nous. On les attend ».
Au moment où nous quittons les lieux, plusieurs accès menant à la maison des jeunes étaient bloqués.