Les réactions continuent de la part d’acteurs politiques depuis le début de la crise post-électorale, marquée par des violences meurtrières à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays.
Des partis politiques qui n’ont pas pris part à l’échéance électorale du 18 octobre dernier se montre plus conciliants face à la situation qui prévaut dans le pays.
C’est le cas du Parti de l’unité et de la solidarité de Guinée (PUSG). « Je suis très meurtrie de voir des enfants de ce pays tomber comme des poussins. La politique ne veut pas dire ça. Nous devons nous comprendre quelque soit la situation. Il faut que nous les politiques, nous changions de discours. On ne comprend même plus quoi faire en Guinée », regrette Fatou Bangoura, la présidente de cette formation politique, interrogée par Ledjely.com.
Des cas de morts sont souvent enregistrés lors des manifestations politiques. Sur la question, elle estime que c’est décevant. « Je le déplore avec toute mon âme. Notre pays, c’est la Guinée ; qu’il soit grand ou petit. Détruire les maisons, détruire les boutiques, c’est difficile », ajoute-t-elle.
Pour une sortie de crise dans le pays, Fatou Bangoura invite les acteurs politiques à se parler. « Nous demandons la paix, la cohésion. Il faut qu’on sache qu’on doit se parler, sinon on ne peut jamais sortir de la situation. Le problème d’ethnie, il faut qu’on le laisse. On doit se dire la vérité dans ce pays. Dans un pays où il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix, on doit se dire ce qui se passe dans ce pays ; ce qui est bon et ce qui n’est pas bon », conclut-elle.