Lui et d’autres opposants étaient activement recherchés depuis au moins 24 heures. Selon une déclaration de Sidy Souleymane N’diaye, le procureur de la République près du Tribunal de première instance de la République, rendue publique hier, Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et Sékou Koundouno, entre autres, étaient recherchés pour avoir “proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public ». Eh bien, pour ce qui est du vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Ibrahima Chérif Bah, nous venons d’apprendre son arrestation à son domicile, sis à Lambanyi, un quartier résidentiel situé au nord-ouest de la capitale guinéenne.
Sur la même lancée, des sources évoquent la présence d’hommes en uniforme au domicile de Sékou Koundouno, du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Cette plateforme ayant déjà répondu à la déclaration du procureur que ses membres ne répondraient à la convocation d’une “justice partiale ».
A préciser par ailleurs que Cellou Dalein Diallo, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) qui revendique la victoire à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, a déclaré sur Twitter que « l’UFDG considère l’arrestation arbitraire de ses dirigeants comme une déclaration de guerre », ajoutant qu’elle « se réserve le droit de réagir par des actions à la hauteur de l’affront ».