Dans une interview accordée ce vendredi 20 novembre à Jeune Afrique, Emmanuel Macron a déclaré que le président Alpha Condé a changé la Constitution en Guinée, lors du référendum contesté du 22 mars dernier, uniquement pour pouvoir gardé le pouvoir. Après cette sortie du locataire de l’Elysée, les avocats français du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), mouvement qui se bat depuis avril 2019 contre un troisième du président Condé, ont demandé au président Macron de condamner “publiquement les crimes commis contre les populations civiles désarmées et surtout l’impunité qui encourage la récurrence de ces crimes et d’œuvrer pour que des enquêtes soient diligentées pour identifier leurs auteurs et les traduire devant les tribunaux ».
Dans leur communiqué, William Bourdon et Vincent Brengarth “soulignent à nouveau le climat de persécution contre les membres de l’opposition et de la société civile ». Ils annoncent également que “d’autres initiatives seront prises dans les prochains jours contre les responsables des violences au niveau du gouvernement, de la police, de la gendarmerie, de l’armée et de l’administration publique ». Ci-dessous la copie de leur communiqué daté de ce vendredi 20 novembre 2020.