Depuis quelques années, le musée national de Sandervalia, situé au centre-ville de Kaloum n’attire plus beaucoup le public. Ce, en partie à cause de son image dégradante.
En effet, considéré comme un endroit de conservation par excellence des objets d’art, notamment datant de l’époque coloniale, certaines infrastructures ne répondent plus aux normes requises.
Dans la cour du Musée national de Sandervalia, le visiteur est frappé par le vieux bâtiment délabré servant de bureau de l’Agence guinéenne de spectacle ( AGS).
Et en jetant un regard dans la cour, notamment derrière le bureau de l’AGS, on a l’impression d’être dans un jardin à l’abandon où les feuilles poussent un peu partout sans être entretenues.
Aujourd’hui, des herbes poussent aussi sur la case qui abritait – autrefois – l’explorateur Français Olivier de Sanderval, à qui l’on a rendu hommage à baptisant le musée à son nom.
Plus loin, on voit des déchets à divers endroits dans la cour, mais aussi des habits sales accrochés derrière le bâtiment principal.
Plusieurs bâtiments n’ont plus de peinture , ni climatiseurs et ceux-là qui les ont, ces derniers ne fonctionnent plus. Et quant aux plafonds, ils sont troués.
Les statues, comme celle de Sekou Bembeya, qui sont dans la cour sont mal entretenues également.
Quant à la salle de spectacle, tous les climatiseurs sont à l’arrêt. Et il faut quelque couche de peinture sur le mûr. Les toilettes, elles aussi, sont difficilement praticables.
Avec tous ces manquements, il est logique que ce temple de conservation n’attire plus grand monde. Il est temps alors pour le département de tutelle de prendre les dispositions nécessaires afin que le Musée national de Sandervalia qui a ouvert ses portes en 1960 donne une image attirante.
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