Suite aux multiples revendications syndicales, menées notamment par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), les enseignants du secteur public ont connu de légères améliorations de leurs conditions de vie, largement précaires. Toutefois, ceux du secteur privé semblent être laissés pour compte. Ce qui les a poussés à se réunir en syndicat.
Interrogé dans l’émission Les Grandes Gueules, dans la matinée de ce mardi (jour de la rentrée scolaire en Guinée), sur Espace FM, Mamadouba Kouyaté, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du privé de Guinée (Synepgui), a laissé entendre que le taux horaire moyen d’un enseignant du privé en Guinée est de 13 500 francs guinéens.
“Le contrat qui a été donné par le ministère en charge de l’Education stipule que les fondateurs fassent signer des contrats aux enseignants du privé avant l’exécution des différentes activités (…) Les écoles sont autonomes, donc il n’y a pas de précision par rapport à la rémunération. Chaque école est libre de négocier avec les enseignants, mais le taux horaire varie aujourd’hui entre 7 000 et 20 000 francs guinéens. Certes c’est très rare de voir des écoles qui payent 7 000 francs, mais il y en a qui payent jusqu’à présent 9 000 francs l’heure. Ce qui est très grave », a-t-il déploré.
Hawa Bah