Alors que c’est le mardi 1er décembre que les cours ont repris dans les écoles et universités guinéennes, soit deux plus de mois après la date habituelle, les élèves du secteur privé doivent payer les frais de scolarité des mois d’octobre et de novembre. Une attitude jugée injuste par les parents d’élèves qui y voient une pure et simple escroquerie.
Intervenant dans Les Grandes Gueules sur Espace FM, cette semaine, Mohamed Lamine Fofana, le président de l’Association des promoteurs d’écoles privées, a tenté de justifier cette décision de faire payer ces deux mois non étudiés. Selon lui, cela s’explique par le fait que le programme scolaire est prévu pour neuf mois.
“Dans les écoles, ce n’est pas le nombre de mois qu’on fait payer aux parents d’élèves, mais plutôt un programme bien ficelé pour un montant dont les parents sont informés des modalités de paiement. Cela peut être facturé par année, trimestre ou mensuel. Donc, le programme que nous avons, c’est le coût pour le dispenser, l’achever, le faire assimiler aux élèves et les évaluer (…) Si nous prenons par exemple l’élémentaire, à l’école publique, les élèves descendent à midi ou à 13 heures. Nous, nous restons jusqu’à 14 heures parfois jusqu’à 14 heures 30. Donc, par jour, nous récupérons 1 heure 30. Au secondaire, parfois, nous restons jusqu’à 16 heures. Nous récupérons 2 heures. Donc, nous anticipons sur les programmes. Généralement, nous sommes en avance par rapport à la progression que le ministère nous dépose au début de chaque année », s’est-il justifié.
Hawa Bah