Alcools, tabacs, bijouterie, parfumerie, véhicules de luxe, ce sont là entre autres les produits sur lesquels le député Mamadou Baadiko Bah entend instaurer une taxe spéciale. Cette innovation, le député de l’Union des forces démocratiques (UFD) entend la soumettre en débat prochainement au sein de son groupe parlementaire. Insistant sur le fait que ne seront concernés que les produits importés, il assure d’une part qu’il ne « s’agira pas du tout de réprimer quiconque veut consommer ces produits« , et de l’autre, « ce n’est pas cette surtaxe qui pèsera sur le train de vie démentiel de nos « nouveaux riches ». En somme, pour le député, il s’agira plutôt d’une « mesure de justice sociale » pouvant aider à « financer des postes aussi importants que les pistes rurales, les forages d’eau potable, la santé des populations les plus vulnérables et l’éducation« .
Par ailleurs, Mamadou Baadiko Bah estime que cette nouvelle taxe viendrait résorber le déficit budgétaire qui, note-t-il, cette année est d’environ 4 227 milliards GNF. D’autant qu’il estime à 300 à 500 milliards GNF les recettes pouvant résulter de cette surtaxe. Enfin, le parlementaire souligne que la mesures participera de même à un protectionnisme pouvant bénéficier à la production locale.
A préciser que cette proposition est contenue d’un document intitulé « Remarques et réflexions sur le projet de Budget 2021 » dont notre rédaction a reçu une copie.
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