Mohamed Condé, secrétaire général du ministère de l’Information et de la Communication a dédicacé le vendredi 30 janvier 2021 son troisième roman, intitulé : “Sous les griffes du destin », édité par les éditions Harmattan-Guinée.
C’est un livre de 142 pages, qui s’articule autour de trois grandes parties avec 15 chapitres. La première partie est composée de 3 chapitres, la deuxième de 8 chapitres et la troisième partie de 4 chapitres.
Ce roman autobiographique, bouleversant et émouvant, relate la vie d’un orphelin de mère dans le contexte socioculturel mandingue. Cet enfant aura la chance de vivre la fin de la période coloniale, le régime du parti unique et les tumultes de la construction de la démocratie guinéenne après la prise du pouvoir par l’armée au lendemain du décès du premier président de la Guinée.
Ce roman autobiographique est aussi une description de l’histoire récente de la Guinée moderne. “Ce roman parle de la vie d’un orphelin qui a traversé les 40 dernières années de la vie de notre pays. Il s’agit d’un orphelin qui a été élevé dans la tendresse de sa grand-mère conformément à la tradition africaine et mandingue, mais qui, par la suite, a été fortement secoué par la sévérité de son père soucieux de l’enfant qui voulait lui insuffler un type de comportement fondé sur le don de soi à la population et à son pays, et au rejet de toute sorte de vie à caractère matériel au profit de la vie morale (…) Ce livre s’adresse aussi à la jeunesse pour dire aux jeunes d’aujourd’hui de préférer la vie morale à la vie physique », a expliqué l’auteur.
Mohamed Condé dédie cet ouvrage à la mémoire de Hawa Maraba Kourouma, sa grand-mère, et de son ami Mamady Saida Diawara, tous de Sangbaralla dans la préfecture de Kouroussa, en témoignage de leur affection qui l’a inspiré pour l’écriture de ce roman autobiographique.
Pour lui, le choix du nom de l’ouvrage n’est pas fortuit : “Ce mot évoque quelque part les difficultés de la vie, mais aussi exprime l’espoir que l’homme peut rencontrer s’il mène sa vie sur la base de l’honnêteté et de la franchise ».
Balla Yombouno