Sa repentance à l’endroit du président Alpha Condé n’aura pas pesé dans la balance. En effet, Mamady Condé alias »Madic 100 frontières », poursuivi pour « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique« , vient d’être fixé sur son sort. Et le Tribunal de première instance (TPI) de Dixinn n’y est pas allé de main morte, en condamnant l’activiste à la peine d’emprisonnement de 5 ans ferme.
Ceci étant, le procureur, Sidy Souleymane N’diaye avait requis 10 ans et 300 millions GNF pour Mamady Condé. Se prononçant sur le pardon sollicité par le prevenu, il avait tranché: « On n’est pas lié par le remord exprimé lors de l’audience passée. Nous ne sommes pas une juridiction de morale, mais une juridiction judiciaire. Le remord, les semblants de regret, les demandes de pardon ne nous lient pas. Le remord, c’est le regret de la conscience. C’est moral. Et ça, ça ne nous lie pas. Nous allons descendre sur Madic 100 frontière le glaive de la répression. Son comportement n’est pas pardonnable ».
Décidément, il a été suivi par le juge.
Mamady Condé est membre du bureau Fédéral de l’UFDG de Montréal (Canada). Son arrestation récente était consécutive à son retour à l’occasion de la campagne électorale qui a précédé le scrutin présidentiel du 18 octobre 2020.
Nous y reviendrons
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