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DIALOGUE POLITIQUE : ce que pense Dr. Sékou Koureissi Condé de la détention d’opposants

Depuis l’annonce du décret de mise en place du cadre de dialogue permanent, le 27 janvier dernier, aucun acte majeur n’a été posé, d’autant plus que son rôle n’est pas défini. Pendant ce temps, des centaines de personnes croupissent en prison, dont des membres du Bureau exécutif national de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ainsi que des militants du parti dont certains sont décédés en détention.

Invité ce jeudi 18 février 2021, dans l’émission On refait le monde sur les antennes de Djoma Média, Dr Sékou Koureissi Condé, le président de l’Alliance pour le renouveau national (ARENA), a demandé le démarrage du dialogue, même s’il émet des réserves quant aux accusations faites contre les cadres du principal parti de l’opposition en Guinée, et de membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).

La privation de la liberté d’un certain nombre de citoyens, d’acteurs politiques, qui fait suite à une démarche judiciaire doit être constatée par un acte juridique. Jusqu’à preuve de contraire, je ne peux pas imaginer que l’on puisse priver un haut cadre, un haut représentant de la société politique, de ses libertés si il n’y a pas de preuves. Je suis curieux de savoir quelles sont les charges qu’on va retenir contre les uns et les autres. Ceci dit, la procédure judiciaire en question n’est pas l’unique solution qui puisse permettre aux acteurs de revenir à de meilleurs sentiments (…) Il y a le droit et le compromis. Il faudrait premièrement que les acteurs concernés renoncent à toute forme de violences. Deuxièmement qu’on ait des garanties suffisantes de justice et de volonté de paix de part et d’autre. Et troisièmement que nous fassions tout pour qu’il n’y ait pas d’amalgame entre la société ethnico-politique et la société judiciaire (…) Le cadre permanent en est une porte ouverte. Ce n’est pas un dialogue circonstanciel, éphémère. J’ai rêvé et souhaité cela depuis plusieurs années. Il faudrait maintenant et rapidement, par des actes concrets, que ce dialogue puisse commencer ; d’abord en définissant son rôle. Le président de la République est garant de l’unité nationale. Incidemment, à partir de ses pouvoirs, il délègue une partie de ces prérogatives au Premier ministre pour diriger le cadre permanent (de dialogue). Cela ne fait pas du cadre permanent une agence de l’État ou une filière de l’appareil judiciaire », a-t-il estimé.

Hawa Bah

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