Comme prévu par les autorités guinéennes dans leur programme de riposte contre le virus Ebola, la vaccination contre la maladie a démarré ce mardi 23 février dans la sous-préfecture de Gouécké, l’épicentre de la résurgence de l’épidémie. Et c’est le préfet de N’Zérékoré, Sâa Yola Tolno, qui a ouvert le bal.
A cette occasion, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Guinée a, dans son intervention, souligné que ce vaccin est sûr et sans danger. « L’épidémie qui a été déclarée le 14 février dernier par les autorités de la République de Guinée a été reconnue comme une épidémie avec un haut risque pour tout le pays et particulièrement là où elle a commencé. C’est pour cette raison que rapidement le risque a été évalué par l’ensemble de toutes les agences du Système des Nations-Unies afin de mettre à disposition un vaccin pour protéger la communauté contre la propagation de la maladie. C’est un vaccin qui est sûr, déjà utilisé à large échelle au Congo pour terminer l’épidémie dans ce pays », a expliqué Pr. Georges Alfred Kizerbo.
Étant le premier à recevoir le vaccin, le préfet de N’Zérékoré a invité les autres citoyens à faire comme lui. « Je me suis porté volontaire parce que je veux me protéger contre cette maladie. Je sais qu’en prenant ce vaccin, je peux être immunisé contre toutes attaques éventuelles, mais aussi pour rassurer la population que ce vaccin est un très bon vaccin. Donc, il n’est pas question d’en douter. Il faut que chacun vienne se faire vacciner », a invité Sâa Yola Tolno.
Présent à la cérémonie, le ministre de la Santé, général-médecin Rémy Lamah a, quant à lui, demandé aux citoyens ne se mettre au service des agents de santé et de ne pas écouter « ceux-là qui veulent qu’il y ait des morts à Gouécké ».
Pour cette campagne de vaccination en Guinée, le gouvernement et ses partenaires prévoient d’affecter 3 500 doses de vaccins dont 800 sont déjà arrivés ce mardi pour le lancement de l’opération de vaccination.
Nioumq Lazare Kamano, N’Zérékoré pour Ledjely.com