En raison de la flambée des cas de coronavirus que l’on enregistre depuis quelques semaines en Guinée, des rumeurs faisant état d’une fermeture des classes ont circulé en particulier durant le week-end passé. La date de ce lundi 15 mars 2021 a même été évoquée comme date d’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure. Mais en réalité, il n’en est rien. Interrogé par le Djely, Ansa Diawara, porte-parole du ministère de l’Education nationale (MENA) dément catégoriquement ces fausses informations.
Aucune décision de ce genre n’est pour l’instant envisagée par les autorités guinéennes, nous dit en substance ce responsable du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. “C’est faux, archi faux. Il n’y a aucune perspective de fermeture des classes”, assène-t-il. Certes, ces dernières semaines, des cas de Covid-19 ont été notifiés dans quelques établissements scolaires dont 1 à la Sainte-Marie, 4 dans une école de Kouroussa et d’autres cas à Labé. Mais à chaque fois, les mesures idoines ont été appliquées. “Toutes ces personnes ont été isolées jusqu’à ce que leurs résultats soient obtenus. Leurs écoles ont été pulvérisées et tout le personnel encadreur a été aussi soumis aux tests ainsi que les élèves », assure Ansa Diawara.
Au demeurant, il précise qu’une éventuelle mesure de fermeture des classes ne peut être envisagée qu’à la suite d’une proposition du conseil scientifique, elle-même approuvée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) et validée par le président de la république. « Si une décision de fermer les écoles doit intervenir, c’est le conseil scientifique et l’ANSS qui doivent présenter cela au chef de l’Etat et c’est à lui seul revient de prendre cette décision. Pour l’instant, aucune fermeture des classes n’est envisagée, la Guinée est un pays de rumeurs » conclu-t-il.
A rappeler que l’année dernière, les autorités avaient pris la décision de suspendre les cours pour la période du 24 mars au 28 juin 2020, pour éviter sa propagation.
A date, la Guinée compte un cumul de 17.851 cas confirmés contre 15.597 guéris pour 103 décès en milieu hospitalier.
Ibrahima Kindi BARRY