Le 22 mars 2020, était organisé le double scrutin législatif et référendaire contesté sur le renouvellement de l’Assemblée nationale et l’adoption d’une nouvelle constitution, qui aura permis en octobre dernier au président Alpha Condé de s’offrir un troisième mandat à la tête de la Guinée.
Un an après, l’on se souvient encore des violences meurtrières qui avaient émaillé ce scrutin. Et le président de la neuvième législature qui en est issue, Amadou Damaro Camara, regrette les affrontements qui l’ont émaillé, causant la mort de dizaines de personnes, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
Mais le président du parlement guinéen accuse “certains opposants” d’être responsables de ces incidents meurtriers.
« Une élection législative ou un referendum ne devrait pas engendrer des destructions ou des morts », a-t-il estimé ce mardi au cours d’une intervention dans l’émission On refait le monde sur Djoma Média. « C’est pourquoi, c’est regrettable cet aspect qu’une partie de la classe politique ait choisi d’aller vers ce chemin. C’est là le côté mitigé de ces élections. Nous avons eu des pertes en vies humaines que nous regrettons. Moi j’étais à N’Zérékoré, je sais ce qui s’y est passé », a ajouté le député Amadou Damaro Camara.
Ibrahima Kindi Barry