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ETAT DE SANTÉ DE CHÉRIF BAH : l’UFDG dément le ministère de la Justice

Dans une déclaration faite ce mercredi matin, 21 avril 2021, le ministère de la Justice a démenti que le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Ibrahima Chérif Bah, soit dans un état de santé fragile, en dépit des nombreuses alertes lancées par sa femme. Interrogé sur le sujet, Joachim Baba Millimouno, membre de l’UFDG, a indiqué que le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo n’attend pas grand chose de la part des autorités guinéennes.

Pour lui, le communiqué du ministère de la justice n’a aucun sens car s’inscrivant dans une logique de déni du droit par les autorités en place. « Lorsque Alpha Condé nie l’existence d’un homme politique en prison et par conséquent l’existence des détenus politiques, il va s’en dire que tous les droits liés à cela soient minés. C’est une logique que le ministère de la Justice refuse une évacuation sanitaire sous prétexte qu’il aurait été ausculté par un collège médical dont on ne connaît même pas la composition », a dénoncé M. Millimouno.

D’après ce membre de la cellule de communication du principal parti d’opposition en Guinée, la dépendance de la justice explique le rapport produit par le collège médical mentionné dans la déclaration du département de tutelle. Un collège qu’il qualifie de « groupe d’individus aux moralités douteuses » qui ne voudrait pas « contrarier » le gouvernement guinéen. « Si on veut être sérieux, il n’y a qu’à demander le carnet de santé de M. Chérif Bah pour se rendre à l’évidence (…) Lorsque cela est prouvé (les visites médicales régulières de l’ancien gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée, ndlr), il va de soi que la nécessité de lui accorder une évacuation sanitaire s’impose », assure Joachim Baba Baba.

« De l’humanisme et une meilleure compréhension du droit », c’est tout ce que ce qu’il demande aux autorités guinéennes. Car « les prisonniers ont des droits, encore faut-il leur rappeler que leur culpabilité n’est pas encore prouvée. Ce sont des présumés », a-t-il fait rappelé.

Elisabeth Zézé Guilavogui

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