A l’occasion de la Journée mondiale du livre, célébrée chaque 23 avril, l’Harmattan Guinée a lancé la 13e édition des 72heures du livre, à Conakry. Pour cette année, le thème choisi est « Covid-19 en Guinée : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons ».
Pour commencer la cérémonie d’ouverture, une minute de silence a été observée pour le repos de l’âme des écrivains décédés. Puis, Sansy Kaba Diakité, le directeur général de l’Harmattan Guinée, structure organisatrice de l’événement, a réitéré la volonté de faire de Conakry la capitale africaine du livre, avant d’expliquer les raisons du choix de ce thème. « Nous voulons un pays émergent, il n’y a pas d’émergence sans paix, il n’y a pas d’émergence sans réelle place pour les femmes, sans une jeunesse épanouie. Donc, on a voulu discuter de cette thématique avec des professionnels du livre, des acteurs, des spécialistes pour vraiment décliner une vision, et cette vision c’est de faire de Conakry la capitale africaine du livre », a-t-il déclaré.
Revenant sur l’importance du livre, Facély 2 Mara, écrivain et président de l’Association des écrivains de Guinée, a fait savoir que l’écriture a des vertus. « Acheter un livre, c’est épouser l’épanouissement et l’ouverture d’esprit (…) Achetez des livres (…) Tout écrivain aime être lu, par ricochet, tout événement qui incite à lire nos auteurs mérite nos encouragements (…) Acheter des livres est une bonne pratique culturelle, les lire en est une autre qui s’inscrit quant à elle dans le domaine de l’excellence. Faisons alors le choix de l’excellence. Lisez ! », a-t-il encouragé.
L’ouverture officielle de l’événement a été présidée par la ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Sona Konaté, qui a rappelé le défi qui incombe désormais aux écrivains. « Consolider leurs acquis et aller de l’avant de sorte que la flamme allumée par Conakry capitale mondiale du livre ne s’éteigne plus », a insisté la ministre nouvellement nommée à la tête du département de tutelle.
Le ministre de l’Industrie et conseiller auprès du président de la République, Tibou Kamara, a de son souligné qu’il reste convaincu que la ministre Sona Konaté fera un bon commerce de la lecture pour obtenir une véritable industrie de la lecture.
Pendant trois jours, les amoureux du livre pourront se retrouver autour de leurs œuvres préférés et discuter ou échanger avec des auteurs. Des dédicaces, débats et rencontres sont également au programme.