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LIBERTÉ DE LA PRESSE : le rang de la Guinée pourrait être pire en 2022 dans le classement annuel de Reporters sans frontières

Il y a une semaine, le 3 mai 2021, la Guinée – à l’instar des autres pays – a célébré la 28e journée internationale de la liberté de la presse, sous le thème « l’information comme bien public ». En raison de la pandémie du Covid-19, il n’y a pas eu de festivités en Guinée cette année. Toutefois, l’occasion a été mise à profit par les médias pour passer en revue les difficultés auxquelles font face les professionnels de l’information, mais aussi les défis à relever dans les prochains mois.

Et si dans le classement annuel de Reporters sans frontières (RSF), cette année, la Guinée gagne un point (109e sur 180 pays évalués contre 110e en 2020), le rang du pays d’Alpha Condé dans le prochain classement sur la liberté de la presse pourrait chuter. En cause : la répression dont sont victimes plusieurs journalistes, la plus emblématique étant l’emprisonnement depuis fin février du journaliste sportif et historien, Amadou Diouldé Diallo, poursuivi pour “offense au chef de l’Etat » alors que la loi L002 relative à la liberté de la presse décriminalise les délits de presse.

Certes ces évènements se déroulent en 2021, mais ils ne seront pris en compte que dans le rapport annuel de 2022, comme l’a expliqué Assane N’Diaye, représentant Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières (RSF) dont le bureau se trouve à Dakar (Sénégal). “Le rapport que nous appelons rapport 2021 évalue les évènements dans les pays sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2020. Des événements (notamment l’arrestation du doyen Amadou Diouldé Diallo) se sont déroulés bien après cette période-là », a-t-il souligné lors d’une intervention téléphonique dans Les Grandes Gueules sur la radio Espace FM.

Ce qui signifie que l’emprisonnement du journaliste Amadou Diouldé Diallo, tout comme celui d’un autre confrère, Ibrahima Sadio Bah, condamné à six mois de prison ferme pour diffamation, pèseront naturellement sur le rang que la Guinée occupera dans le classement annuel de 2022, tandis que le pays figure depuis toujours parmi les mauvais élèves en matière de respect de la liberté de la presse.

Hawa Bah

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