C’est par une minute de silence en la mémoire des personnes disparues durant la Covid19, que l’Union scolaire et estudiantine d’Afrique en Guinée (USEG) a lancé ce 1er juillet 2021, dans l’enceinte de l’Université Nongo Conakry, d’un colloque sous-régional placé sur le thème « Face aux conséquences de la Covid19 sur l’éducation, quelles perspectives pour l’école de demain« . Objectif de la rencontre ? Faire l’Etat des lieux de l’impact de la pandémie de Covid19 sur le système éducatif, en vue de proposer des perspectives visant à faciliter l’apprentissage en cette période de crise sanitaire, mais aussi aider à mieux faire face à des conséquences d’autres éventuelles crises sanitaires sur le secteur de l’éducation. Au terme des deux jours d’échanges la confédération, à travers la trentaine de ses représentants venus de l’Afrique, mais aussi de la France, produira un rapport qui sera soumis à leurs autorités respectives.
Dans ses propos, Amadou Thindel Diallo, porte-parole de la Confédération a expliqué que l’initiative du colloque est fruit du constat des conséquences de la Covid19 répertoriées dans les pays membres de la confédération. « Nous nous proposons d’être une force de proposition, produire un document conséquent à soumettre à nos gouvernants, afin qu’ils puissent l’utiliser en cas d’une éventuelle pandémie ou d’une catastrophe naturelle, pour que l’école ne soit pas hermétiquement fermée », indique-t-il.
Plus loin, il se dit confiant quant à l’atteinte des objectifs escomptés. « Il y a déjà le président de la République qui a donné son accord pour recevoir la délégation, et il y a d’autres présidents africains et d’autres chefs de gouvernement à travers l’Afrique et le monde qui ont donné leur quitus pour recevoir la confédération estudiantine et scolaire d’Afrique à travers ce rapport », annonce-t-il.
Pour sa part, Kallo Augustin, secrétaire général national de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina-Faso a expliqué que la recrudescence de la fermeture des frontières terrestres en Afrique, a considérablement affecté certains apprenants qui avaient des projets d’étude dans des pays voisins voire même lointains. « Les étudiants africains ont aussi aujourd’hui des problèmes d’accès au réseau internet et au WiFi pour suivre les différents cours qui sont déjà en ligne », relève encore le représentant du pays des hommes intègres.
A noter que les organisateurs promettent néanmoins de capitaliser l’acquis de la riposte à la Covid-19 que constituent les cours en ligne
Hawa Bah