La deuxième session de l’atelier de formation des journalistes sur la décentralisation et le développement local s’est clôturée ce vendredi 2 juillet 2021 à Somayah, dans la commune urbaine de Coyah. Financé par l’Agence nationale pour le financement des collectivités locales (ANAFIC), cet atelier visant à renforcer les capacités des journalistes dans le traitement de l’information relative au développement local a réuni pendant cinq jours 25 journalistes venus de plusieurs médias différents de la capitale et de villes de l’intérieur du pays.
Au cours de cette formation, l’accent a été porté sur les points comme la décentralisation et ses enjeux, le développement local, les différentes dispositions des codes de collectivités locales, mais surtout le véritable rôle des journalistes dans le processus de la décentralisation et du développement local en Guinée.
Sarifou Diallo, superviseur du Système d’alerte précoce et de réponses (SAPR) et formateur, est revenu sur quelques objectifs de cet atelier. « Cette deuxième session d’atelier a permis à chacun d’entre vous de cerner la logique d’intervention de l’ANAFIC, sa vision et son apport auprès de la collectivité locale décentralisée. L’ANAFIC, en tant qu’un instrument d’accompagnement de la politique nationale de décentralisation en Guinée, fait de vous les journalistes des partenaires privilégiés pour la visibilité des actions rendues en faveur des collectivités », a-t-il expliqué aux journalistes.
Du côté des participants, le sentiment est satisfaisant. C’est le cas de Djekoria Kanté, directrice de la radio rurale de Kouroussa. Choisie par l’ensemble des participants pour adresser le « mot des participants », elle a confié qu’elle ignorait beaucoup de choses sur l’ANAFIC avant « mais à partir de ce qui a été développé à notre niveau ici, nous avons beaucoup appris ».
Poursuivant, elle a exhorté tous les journalistes ayant participé à cet atelier « à plus de responsabilités pour aider l’ANAFIC en restituant ce qui nous a été livré ici devant les communautés », avant de solliciter en retour plus d’accompagnement de l’ANAFIC aux médias « sur le plan matériel ».
Ali Mohamed Nasterlin