Quelques heures après la libération pour des « raisons de santé » des cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui étaient en détention préventive depuis près de dix mois à la Maison centrale de Conakry, Cellou Dalein Diallo s’est exprimé sur cette décision annoncée hier soir par les autorités guinéennes.
Se réjouissant que ses proches collaborateurs retrouvent leurs familles, le président de l’UFDG a déclaré qu' »il ne faut jamais oublier qu’ils sont des innocents, tout comme beaucoup de leurs camarades tels qu’Etienne Soropogui, Foniké Menguè et Ismael Condé qui croupissent en prison depuis plus de 8 mois ainsi que Keamou Bogola Haba, déféré hier à la Maison centrale ».
Pour le principal adversaire du président Alpha Condé, « cette libération conditionnelle [des cadres de l’UFDG] ne peut réparer et même atténuer cette injustice et les préjudices physiques et moraux qu’elle a causés à ces innocentes victimes, à leurs familles et à leur parti ».