La grève déclenchée par les conducteurs de taxis pour dénoncer l’augmentation du prix du carburant est moins suivie dans certaines gares routières du district de Sanoyah-KM36, préfecture de Coyah. Mais les chauffeurs qui travaillent ce lundi 09 août ont revu à la hausse le coût du transport.
Au niveau de la ligne KM36-Gombonyah- Fassia, l’affluence habituelle n’est pas au rendez-vous, les chauffeurs rencontrés sur place disent avoir trouvé un compromis avec les passagers pour faciliter la mobilité : « Nous savons que nos amis sont en grève, mais de notre côté, on n’a pas de problème avec les passagers qui acceptent de payer 2 000 francs guinéens le tronçon », nous explique Alsény Camara, chauffeur sur cette ligne.
Sur la ligne KM36-Coyah, peu de taxis y circulent. Ceux qui ont la chance d’avoir où s’embarquer déboursent 5 000 francs guinéens.
Au grand carrefour où les véhicules prennent le point de départ pour le centre-ville, les taxis se comptent au bout des doigts. Et ceux-là qui sont présents se limitent soit à Lansanayah où à Dabompa. Un véritable calvaire pour les usagers.
Les chauffeurs entendent par cette cessation de travail contraindre le gouvernement à revenir sur sa décision relative à l’augmentation du prix du carburant à la pompe et qui leur exige en même temps de maintenir à 1 500 francs guinéens le prix du tronçon.
Balla Yombouno