Les avocats français du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et conséquemment de Sékou Koundouno ne veulent pas prendre au sérieux le mandat d’arrêt international récemment émis à l’encontre de l’opposant. C’est le moins qu’on puisse dire. Dans un communiqué signé par le cabinet »Bourdon et Associés avocats », les défenseurs de l’activiste trouvent en effet que les motifs invoqués par les autorités judiciaires guinéennes sont « fantaisistes » et que l’émission même du mandat est l’illustration d’un « nouvel épisode de la fuite en avant de ce régime despotique et d’une instrumentalisation de la justice à des fins politiques ». Y voyant surtout une « forme d’intimidation à l’encontre non seulement de Monsieur Sékou Koundouno mais, plus généralement, de tous ceux qui militent pour la démocratie en Guinée », .ils annoncent avoir saisi la Haut-commissaire aux droits de l’homme, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains, INTERPOL, ainsi que les organisations internationales Human Rights Watch, Amnesty International et la FIDH afin que des actions urgentes soient prises contre ces « pratiques rétrogrades et que cessent ces actes d’intimidation et ces représailles« .