Une vaste opération a été entamée ces derniers temps par les autorités guinéennes contre les structures sanitaires illégalement installées dans le Grand Conakry. Ce lundi 30 août 2021, de passage à la radio FIM FM, dans l’émission Mirador, Dr Damani Keïta de l’Inspection générale de la santé (IGS) a dévoilé le nombre de cliniques clandestines évoluant dans la capitale guinéenne et sa périphérie. À date, à en croire le médecin, elles sont plus de « 400 » structures qui violent les critères d’installations.
Dans son intervention, Dr Damani Keïta a affirmé que la commune de Matoto vient en tête de liste. Elle est suivi de la commune de Ratoma. « Il y a 400 et quelques cliniques clandestines de Kaloum jusqu’à Coyah et Dubréka. C’est dans la commune de Matoto, où il y a une grande concentration de cliniques clandestines. Et en deuxième lieu, la commune de Ratoma », a-t-il dénoncé, avant de préciser que c’est seulement une centaine qui obéit aux normes.
Parmi les cliniques fermées, figurent en bonne partie des établissements qui appartiennent à des Asiatiques qui ne disposent, selon Dr Keïta, « d’aucun document légal » leur permettant d’exercer la médecine sur le territoire guinéen. « Ce ne sont pas seulement des Guinéens, il y a des Coréens et des Chinois, qui n’ont même pas une formation en médecine. Ce sont des gens qui n’ont aucune compétence pour faire un vrai diagnostic », a fustigé le médecin.
En conclusion, Dr Damani Keïta a indiqué que plusieurs propriétaires de cliniques clandestines ont été mis aux arrêts pour des fins d’enquêtes.
Balla Yombouno
