Ce jeudi 21 octobre 2021, l’Organisation internationale pour la Migration régulière (OIM) a procédé à la remise des satisfécits à 18 jeunes bénéficiaires d’une formation de 6 mois en ‘‘maintenance informatique et électronique ou encore en montage audio-visuel, entre autre. La cérémonie qui s’est déroulée à l’école nationale des Postes et Télécommunication de Guinée, sis à Kipé dans la commune de Ratoma, s’inscrit dans le cadre de l’assistance au retour volontaire et à la réintégration socio-économique des migrants. Cette démarche de l’institution onusienne est le fruit d’une initiative conjointe avec l’Union européenne dans la mise en application du programme ‘‘Africa Trust Fund’’.
Convaincu que la formation professionnelle de qualité est un moyen efficace de lutter contre les vagues de migration irrégulière à travers le monde, Abdoulaye Wone, chef du département Santé publique de l’OIM-Guinée dit, « l’OIM milite pour une mobilité sure et ordonnée, c’est pour cela qu’une formation professionnelle de qualité est un élément indispensable de prévention de la migration irrégulière. C’est pour cela que l’OIM accompagne les migrants au retour volontaires dans leurs pays à apprendre un métier ou exercé une activité afin qu’ils puissent se développer ici en Guinée, où même si la personne doit migrer, ça sera par la voie légale ou en tant qu’expert international ».
Pour sa part, Chérif Ibrahima, conseiller Chargé de mission au ministère de l’Enseignement Technique, de la formation professionnelle et de l’Emploie, représentant son département à la cérémonie, a invité les bénéficiaires de ce programme a dissuadé les candidats des dangers encourus à l’immigration irrégulière, « nous invitons les bénéficiaires à sensibiliser les jeunes de rester en Guinée et entreprendre une activité génératrice de revenue afin de lutter contre la migration irrégulière (…) » plaide-t-il.
Bénéficiaire de l’initiative conjointe UE-OIM, Aboubacar Demba Camara, après avoir échoué au Mali et en Algérie, a décidé de retourner en Guinée et suivre cette formation offerte par l’OIM, « c’est l’OIM qui a facilité mon retour au pays. Maintenant que j’ai appris l’informatique de base, je peux désormais compter sur mes capacités pour trouver de l’emploi et subvenir à mes besoins. J’invite tous les jeunes à mettre de côté leurs projets d’aller en aventure car, c’est une perte de temps » conseil le trentenaire.
Ce programme financé par l’Union européenne a permis de former plus de 3000 jeunes dans des différents métiers afin de faciliter leur réintégration dans la société.
Ibrahima Kindi BARRY