Suite au communiqué conjoint des ministères de la Sécurité et de la protection civile, des Infrastructures et des Transports interdisant les gros porteurs de circuler aux heures de pointe [lundi au vendredi 5h à 10h et de 16h à 20h] ledjely.com a rencontré Thierno Sanou Diallo, directeur général de la Police routière pour s’imprégner davantage de la décision prise, entre autre, par son département de tutelle.
Avec l’implication du syndicat des transporteurs, le directeur affirme que l’application de la présente mesure sera facilement mise en application, « nous avons fait des réunions qui ont été élargies auprès des syndicats des transporteurs, au ministère des Travaux publics et du Transport et notre direction. La décision a fait l’objet d’une longue réflexion avant d’être prise » a confié Thierno Sanou Diallo et de poursuivre, « on estime qu’un bon fonctionnaire peut être à son lieu de travail à partir de 10h. La circulation est plus dense de 16h à 20h. Au-delà, les camions peuvent librement circuler » renchérit l’officier de police.
Par ailleurs, Thierno Sanou Diallo précise que les contrevenants seront frappés d’une amende allant de 5000 GNF à 100.000.
Interrogé, Ibrahima Diallo, chauffeur de camion sur la nationale Conakry-Kankan-N’zérékoré, ne rejette pas la décision, par contre, il estime qu’elle est peu efficace pour résoudre le problème de la circulation dans la capitale, « je ne vois pas de mal à ce que les chauffeurs de camion libèrent la route de 5h à 10h ou de 16 h à 20h. Mais ce qui est sure, à Conakry tout le monde sort à la même heure et rentre à la même heure, que ce soit les élèves, les fonctionnaires et même nos mamans commerçantes. Alors même si les gros engins ne circulent pas, il y aura forcément les embouteillages » lâche le camionneur.
Asmaou Diallo