La clé de répartition des places réservées aux partis politiques proposée par certaines coalitions ce lundi 22 novembre ne fait pas l’unanimité. Sur les 15 places, l’ANAD et le RPG Arc-en-ciel ont eu droit à 8 sièges, inconcevable pour la CPR (coalition des partis pour la rupture) qui compte déposer les dossiers de candidature de ses deux représentants au CNT.
Plusieurs formations politiques n’ont pas apprécié ce partage, c’est le cas de la coalition des partis pour la rupture CPR présidée par Faya Millimono. Joint au téléphone, le porte parole du Bloc Libéral ne dissimule pas son opposition à cette décision. « Nous n’apprécions vraiment pas cette décision, d’ailleurs c’est pourquoi nous allons unilatéralement déposer la liste de nos candidats au ministère de l’Administration du territoire », a fait savoir AboubacarSidiki Ouattara.
La CPR a participé à la démarche initiée par Dr Ousmane Doré, qui consistait à amener les partis politiques à s’entendre sur comment partager les 15 places qui revenaient à la classe politique. « Nous nous étions d’abord entendus sur une première façon de désigner qui amenait chaque coalition à choisir deux représentants, étant donné qu’il y’avait 7 coalitions donc le tout il y’aurait 14, et il resterait qu’une seule place qu’on donnerait à quelqu’un d’autre. Pour nous c’était la meilleure façon. »
Le non respect de la première entente entre les coalitions, justifie le retrait de la CPR de cette dynamique unitaire nous a expliqué Aboubacar Sidiki Ouattara « Maintenant qu’une autre décision est sortie, nous nous sommes tout de suite désolidarisés de cette décision». Poursuivant son intervention, le porte parole du BL précise :« il n’y a pas lieu que le MATD ne valide pas notre liste à partir du moment où c’est lui-même qui a donné des critères de désignation où il ne parle que des structures. Et nulle part il n’est écrit qu’une structure qui désigne est une coalition ».
Mariama Ciré Diallo, ledjely.com