Ce jeudi, 25 novembre 2021, le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ( SNAESURS) a officiellement adhéré à la confédération nationale des travailleurs de Guinée ( CNTG). La cérémonie d’adhésion à eu lieu dans au siège de ladite institution.
Le bureau du SNAESURS motive son adhésion par le résultat d’une longue concertation à la base surtout la reconnaissance de l’appui inestimable que la CNTG a apporté au SNAESURS pour la formation de ses deux élus syndicaux en octobre 2019. « En tant que centrale syndicale mère, la plus dynamique et la plus représentative, le SNAESURS est persuadé de bénéficier de votre riche expérience de votre appui, du soutien nécessaire pour son rayonnement sur le plan national et international. Pour sa part, il ne ménagera aucun effort pour rendre cette affiliation fructueuse et bénéfique pour les deux structures”, explique le camarade Lansana Yansané, porte-parole du SNAESURS
Le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo, se dit satisfait : « le syndicat de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique est un gros morceau qui couvre toutes les universités guinéenne. Si ce syndicat national s’affilie à la plus grande centrale syndicale guinéenne, ça veut dire que c’est une fierté, c’est un bonheur. Ça veut dire tout simplement que la CNTG est en train de grandir. Beaucoup de camarades syndicalistes et beaucoup de cadres de ce pays se trompent en pensant que la CNTG ne couvre que le secteur administratif, le secteur public, non. Ce n’est pas seulement l’administration, nous travaillons avec le secteur public et le secteur privé ».
La CNTG annonce une formation à l’intention des nouveaux adhérents : ” parce que nous voulons qu’ils aient une certaine expérience à la matière, pour qu’ils connaissent très bien le droit et le devoir syndicale face à l’employeur. Ils faut qu’ils sachent comment intervenir face aux employeurs, comment négocier, comment interpréter les textes de loi, surtout avoir la maîtrise du code de travail guinéen pour ne pas qu’ils se trompent », précise Amadou Diallo.
Balla Yombouno