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DUREE DE LA TRANSITION : Mahamat Saleh Annadif exige une proposition du CNRD

A deux semaines du prochain sommet ordinaire de la CEDEA – 12 décembre – qui devrait de nouveau être largement consacré aux crises en Guinée et au Mali, on reparle de la durée de la Transition. Cette dernière n’est en effet toujours pas connue dans le cas de la Guinée. Et même au Mali, le rendez-vous de fin février n’étant vraisemblablement plus tenable, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’ouest et au Sahel, exige des autorités dans les deux pays de faire des propositions. Se prononçant ce vendredi chez nos confrères de RFI sur les deux cas, Mahamat Saleh Annadif a d’abord tenu à relever que le coup d’Etat en lui-même est une violation des principes constitutionnels. Et qu’en pareille circonstance, la « moindre des choses est de proposer un chronogramme, mais de ne pas rester sans rien dire ».

Manifestant une certaine flexibilité quant à une la révision éventuelle du délai initial de six mois proposé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, le diplomate onusien appelle néanmoins les autorités guinéennes à faire une contre-proposition. « Nous disons qu’il faut qu’ils proposent quelque chose. S’ils ne sont pas d’accord avec les six mois, qu’ils disent quel est le délai qu’il leur faut », demande Mahamat Saleh Annadif. Qui ajoute, dans la foulée : « un délai raisonnable est un délai consensuel entre la CEDEAO et les autorités de la Transition en Guinée ».

Du message du représentant du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’ouest et au Sahel, il ressort dans un premier temps que la communauté internationale elle-même est prédisposée à une révision de la durée de six mois, initialement exigée par la CEDEAO comme durée de la Transition. Mais à la limite, cela tout le monde le savait. Mais le second message est un coup de pression à l’endroit des autorités guinéennes. Un coup de pression qui est lui-même révélateur d’un début d’agacement de la part de la communauté internationale. A l’instar de la classe politique guinéenne, les partenaires extérieurs de la Guinée commencent à se lasser du fait que les autorités guinéennes, enfermées sur elles-mêmes, semblent vouloir dérouler leur agenda, sans se préoccuper outre-mesure de l’avis de la communauté internationale.

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