Il n’y a manifestement pas qu’à la CEDEAO que les autorités guinéennes auront à faire au sujet de la durée de la Transition. En effet, au-delà de l’organisation sous-régionale qui avait proposé un délai de 6 mois pour le retour à l’ordre constitutionnel, d’autres instances à travers le monde, sont également davantage portées sur une transition qui ne dure pas. C’est le cas des Etats-Unis dont le sous-secrétaire d’Etat adjoint en charge des Affaires africaines, profitant du séjour qu’il effectue en Guinée depuis hier, est censé « encourager la tenue rapide d’élections libres et équitables qui permettront à la Guinée de retrouver un régime civil ». C’est en tout cas ce qui ressort d’une note de l’ambassadeur du pays de l’oncle Sam en Guinée que Ledjely.com a pu consulter.
Avant la fin de sa mission en Guinée, Michael Gonzales animera un point de presse dans la mi-journée du vendredi 3 décembre 2021. Mais pour faire passer son message en faveur d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, il est prévu que l’émissaire de Joe Biden rencontre le Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, le Premier ministre, Mohamed Béavogui, les principaux membres du gouvernement, les chefs d’entreprise, la société civile, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les partenaires diplomatiques.
Il convient de noter que la question de la durée de la Transition en Guinée, mais aussi au Mali sera au cœur du prochain sommet de la CEDEAO, prévue le 12 décembre prochain, à Accra (Ghana).
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