Les employés de la société les Moulins d’Afrique de Sonfonia disent en avoir marre de la façon dont ils sont traités dans l’enceinte de l’usine. Ce mercredi 15 décembre, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de boissons et d’extension des Moulins d’Afrique, les travailleurs ont réclamé l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Et c’était en présence du ministre secrétaire général à la présidence de la République, colonel Amara Camara.
A en croire le porte-parole des travailleurs, le problème réside surtout dans le fait qu’au lieu d’avoir directement affaire aux travailleurs, la société passerait par des cabinets d’intérim. Alors que la société est en capacité de recruter plus de 500 personnes « elle préfère se cacher derrière les cabinets d’intérim pour échapper à ses obligations vis-à-vis de ses employés. Jusqu’à présent, il n’y a pas un cadre de concertation (syndicat) pour la défense des droits des travailleurs. La quasi-totalité des employés travaillent depuis plus de 8 ans au compte des cabinets d’intérim qui sont en complicité avec certains cadres de l’inspection générale de travail », dénonce Honoré Beavogui,
S’adressant aux autorités, le porte-parole attire également l’attention sur, selon lui, les licenciements abusifs et même les maltraitances dont les employés seraient victimes. Des problèmes qui demeuraient cependant inconnus du grand public, parce que justement il n’y a pas de syndicat pour s’en charger. « Nous demandons au gouvernement de penser à nous autres du secteur privé car la jeunesse souffre dans les industries ».
Ci-dessous une copie de leur mémo
Un mémorandum dont le collaborateur du président de la Transition a reçu une copie en sortant de la visite guidée de l’usine.
Balla Yombouno
