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FETE DE FIN D’ANNEE : comment se prépare-t-on à Conakry

A la différence des deux dernières années durant lesquelles les Guinéens ont été privés des festivités de fin d’année, cette année, ils se préparent à célébrer la Saint-Sylvestre. Pour autant, en raison du contexte de crise économique liée d’abord au coup d’Etat du 5 septembre dernier et à la pandémie de Covid-19 qui demeure encore dans nos murs, les préparatifs se font dans une certaine morosité. Tel est le constat que fait le reporter de Ledjely.com qui s’est rendu notamment dans des boutiques de vente d’habits et dans certains espaces culturels et de loisirs.  

A quelques jours de la fête de la Saint-Sylvestre, qui clôt cette année 2021, l’affluence est au rendez-vous au marché Madina. Pour autant, les vendeurs d’habits se plaignent paradoxalement de la rareté de la clientèle. Ce qui s’expliquerait par la conjoncture économique du moment. En tout cas, chez Mohamed Kourouma, la trentaine, vendeur de robes prêt-à-porter, ce n’est pas la grande de joie.  Confiant que la robe la moins chère se négocie à 450 000 GNF, il se plaint du peu d’affluence devant sa boutique.  « Actuellement tout est dur. Des clients viennent de temps à autre pour demander les prix de nos articles et repartent sans acheter quelque chose par ce que le prix auquel ils veulent qu’on leur revende ne nous arrange pas. On les comprend aussi car la conjecture économique est vraiment de taille », explique-t-il, plutôt compréhensif.

 Comparativement à l’année dernière, Maimouna Camara trouve que les prix des habits sont plus chers cette fois. Après 2 ans sans fêtes de fin d’année, du fait de la pandémie de Covid, la jeune dame que nous avons rencontrée dans une des allées exiguës du marché était néanmoins venue avec la ferme intention de se procurer une robe. Car pour elle, la fête, cette année, ce n’est pas négociable. « Les prix sont trop élevés. Néanmoins, je compte me trouver une belle robe. Vu que cette année, il n’y a pas de couvre-feu, nous allons bien fêter de la nuit jusqu’au petit matin », promet-elle.

D’une certaine façon, la même ferveur prévaut dans les espaces culturels et de loisirs que nous avons visités à Nongo, dans la commune de Ratoma. Partout, les préparatifs vont bon train.  Les tenanciers de ces lieux se disent prêts à recevoir du monde après avoir passé deux ans sans fête. C’est le cas de Valu Sacko, président de l’Association guinéenne des tenanciers (bars, motels, restaurant et boites de nuits). « On se prépare activement pour mettre tout en place afin que nos clients s’enjaillent bien ce jour. Notre local est fin prêt pour recevoir le public », assure-t-il.

Il faut rappeler que depuis mars 2020, les Guinéens, à l’instar des autres à travers le monde, ont été privés des festivités de fin d’année.

Mariama Ciré Diallo

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