Face à la présence notifiée du variant Omicron et d’une flambée généralisée des nouvelles infections au coronavirus dans le pays, les autorités guinéennes ont récemment durci les mesures barrières. Ainsi, l’accès aux lieux publics est désormais assujetti à des conditions plutôt rigoureuses. Il s’agit, entre autres du port obligatoire du masque, à la présentation du pass vaccinal ou du résultat d’un test PCR négatif ne datant de plus de 7 jours. De nouvelles qui peinent pourtant à être observées sur le terrain. En tout cas, c’est le constat que fait un reporter de Ledjely.com qui s’est rendu ce mercredi à la mairie de Ratoma.
De fait, pour accéder à l’enceinte de la mairie de Ratoma, la seule condition qui est exigée, c’est le port obligatoire du masque. « Ils m’ont interdit l’accès le matin parce que je n’étais pas muni de masque. Il a fallu que je m’en procure un », explique un citoyen. Qui précise, aussitôt : « Ils ne m’ont pas demandé de pass vaccinal, ni un test PCR. La seule chose que l’agent a exigée de moi est le masque ».
Confirmant ces informations, l’agent de sécurité déployé à la porte de la mairie estime qu’il faut donner aux citoyens le temps de s’approprier l’information. « Pour le moment tout le monde n’a pas l’information », prétexte-t-il. En effet, selon lui, les jours et semaines prochains, quand l’information aura été suffisamment véhiculées, les gens s’y conformément.
Un temps d’adaptation dont le virus devrait suffisamment profiter pour se transmettre davantage. A moins qu’il ne se heurte à la vaccination dont la campagne est parallèlement en cours.
A préciser que récemment l’ANSS a fait état d’un rythme de progression de la maladie de l’ordre de 700 %. Ce qui se traduit par une constante augmentation des nouvelles infections. Mais aussi par une hausse tout aussi vertigineuse des admissions dans les centres de traitement.
Ibrahima Kindi BARRY