Pour l’instant, l’Union africaine se garde d’entériner les sanctions prises le 9 janvier dernier par le sommet extraordinaire de la CEDEAO à l’encontre du Mali. Ainsi, dans le communiqué ayant sanctionné la réunion du Conseil Paix et Sécurité (CPS) du 14 janvier dernier, l’instance panafricaine indique que « la mise en œuvre des dispositions pertinentes des communiques de la CEDEAO susmentionnés sera examinée par le CPS en liaison avec le résultat des efforts à déployer par l’Algérie« . Pour autant, d’une part, l’UA dit rejeter « fermement le calendrier soumis au Médiateur de la CEDEAO par les Autorités de la Transition malienne prévoyant la tenue des élections présidentielles avant la fin du mois de décembre 2025, fixant la durée de la transition à une période de cinq ans et demi, ce qui constitue un allongement indu du processus de transition au Mali« . En outre, de ce chronogramme, elle dit qu’il est « inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays« . D’autre part, l’Union africaine « fait sien le Communiqué du 4e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Autorité de la CEDEAO, qui s’est tenu le 9 janvier 2022 à Accra, Ghana, et qui, entre autres, a imposé des sanctions économiques et financières supplémentaires à l’encontre du Mali ».
Ci-dessous l’intégralité du communiqué
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